vendredi 7 octobre 2016

Le cousin de Mathilde - partie 3




suite : Le cousin de Mathilde - partie 3


Pour te faire plaisir, on revient à l’automobile : tu n’auras plus le coup de la panne d’essence, il est encore ton sauveur, mon dépanneur.
Les meilleures bouffes impromptues entre potes même un dimanche soir, c’est grâce à lui.
Non, ce n’est pas un ange, c’est le dépanneur.
Le lendemain, c’est le jour DU rendez-vous. Les deux cousins y seront pour tout l’après-midi.
Toc toc, une petite fille blonde comme son grand-père entre pour enfin connaître le cousin de lointaines racines.
En confiance elle raconte son livre de lecture sur les fées.  Elle lève sa frimousse vers le voyageur :
— Tu y crois toi aux fées ?
Il réfléchit puis la regarde avec sérieux :
— Des fois, je suis obligé d’y croire. Dans la poudrerie.
Mais non petite, pas de la poudre de riz. Et toi mon cousin ne pense pas à l’arsenal, pas de tonnerre, juste le silence.
Comment dire, la magie de l’instant. Tu hésites, il neigeait, cela s’est-il vraiment calmé, mon nez gèlera-t-il ?

Et quand tu ouvres la porte tu vois l’arbre orné magnifiquement, et autour tu assistes à un ballet … féérique. Un vent léger caresse la neige et disperse une subtile poussière immaculée. Elle semble retomber, puis est encore soulevée au gré du souffle libre. Dans la blanche, dans la poudre, tu rêves de l’elfe ou de la fée. Tu comprends, en ces moments on peut, on doit croire aux fées.


.....



3 commentaires:

  1. Surprenante la venue de cette petite fille. Et oui, dans le tourbillon de neige final on peut rêver à l'intervention d'une fée magicienne...

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    1. Notre héros canadien a un vocabulaire riche pour évoquer la neige si présente dans la contrée. J'avoue avoir appris le sens nouveau de cette poudrerie, très pacifique.
      Bon week-end.

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  2. Onirique et pourtant terriblement et descriptif . Un petit bijou

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